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Félix Tshisekedi envoie un signal similaire à celui de son prédécesseur Mobutu il y a 40 ans à l’AIPAC et au lobby américain israélien. Dans les années 1980, l’AIPAC avait discrètement tenté de faire du lobbying en faveur de Mobutu. Est-ce que le cheval de […]
PrésidenceLes munitions et les systèmes électroniques ont représenté la majorité des exportations de défense sud-africaines l’année dernière, selon le dernier rapport annuel du Comité national de contrôle des armes conventionnelles (NCACC).Pour l’année civile 2022, l’Afrique du Sud a exporté pour 4,679 milliards de rands de […]
PrésidenceSelon Africa Intelligence, un plan de vol, des ministres éclaireurs et un agenda de rencontres bilatérales avec des officiels russes était au menu dans le cadre du voyage du président congolais Félix Tshisekedi à Saint-Pétersbourg pour le deuxième sommet Russie-Afrique du 27 et 28 juillet […]
PrésidenceS’adressant à Africa Intelligence, Isabelle Kibassa a déclaré qu’elle estimait que l’arrêté était « authentique« , même si elle a nié en avoir été informée. Les ambitions de plus en plus manifestes d’Isabelle Kibassa, l’épouse de l’un des frères du président Félix Tshisekedi, pour prendre les rênes […]
Les Hommes du PrésidentLe club congolais de Tout Puissant Mazembe s’oppose fermement à ce que ses joueurs portent le logo du ministère rwandais du Tourisme, qui est le sponsor de la Ligue africaine de football. Le TP Mazembe, club congolais, est en conflit avec la Confédération africaine de […]
FootballLe tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a entamé l’instruction de l’affaire Stanis Bujakera lors d’une audience à la prison Makala ce vendredi 20 octobre. La fabrication présumée du sceau de l’Agence nationale des renseignements (ANR) a été particulièrement évoquée. La défense a formulé trois […]
JusticeLe tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a entamé l’instruction de l’affaire Stanis Bujakera lors d’une audience à la prison Makala ce vendredi 20 octobre.
La fabrication présumée du sceau de l’Agence nationale des renseignements (ANR) a été particulièrement évoquée. La défense a formulé trois principales demandes, dont la réquisition de l’ANR pour apporter le seau original qui figure sur le document à la base de l’arrestation de Bujakera.
Le tribunal n’a pas répondu à ces demandes au cours de l’audience, mais la défense promet d’y revenir lors de la prochaine audience prévue le 3 novembre.
Stanis Bujakera Tshiamala, directeur de publication adjoint d’Actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique, est accusé de plusieurs infractions présumées en relation avec le meurtre du député Chérubin Okende.
RGL
Eurasian Resources Group (ERG), une entreprise minière kazakhe, a annoncé vendredi son intention d’investir 800 millions de dollars dans la modernisation de sa mine de cuivre et de cobalt Comide en République démocratique du Congo. Le projet comprend la construction d’une usine hydrométallurgique, un programme […]
MineraisEurasian Resources Group (ERG), une entreprise minière kazakhe, a annoncé vendredi son intention d’investir 800 millions de dollars dans la modernisation de sa mine de cuivre et de cobalt Comide en République démocratique du Congo.
Le projet comprend la construction d’une usine hydrométallurgique, un programme d’exploration et de forage ainsi que le développement minier.
L’usine devrait être achevée d’ici fin 2025 et produire environ 120 000 tonnes de cathode de cuivre et 15 000 tonnes d’hydroxyde de cobalt par an, avec un potentiel d’expansion.
RGL
Lubero, première base de la MONUSCO au Nord-Kivu et opérationnelle depuis 2002, sera parmi les premières à fermer conformément au plan des Nations Unies (ONU) de « consolider » et à terme quitter la République démocratique du Congo (RDC). Depuis sa mise en service, la […]
InsécuritéLubero, première base de la MONUSCO au Nord-Kivu et opérationnelle depuis 2002, sera parmi les premières à fermer conformément au plan des Nations Unies (ONU) de « consolider » et à terme quitter la République démocratique du Congo (RDC).
Depuis sa mise en service, la base a protégé les civils et dissuadé les attaques des groupes armés dans ce que Jean-Tobie Okala, membre du personnel de la MONUSCO, a qualifié de « conditions de sécurité volatiles ». La base a d’abord assuré une protection contre les rebelles du CNDP de Laurent Nkunda, puis contre le même groupe lorsqu’il combattait les FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda). C’est la comme première base de la MONUSCO dans ce qu’on appelle le « Grand Nord-Kivu » (Beni/Butembo/Lubero). .
« La présence de la MONUSCO a d’abord eu un effet dissuasif sur les miliciens qui ont attaqué des civils le long de la route nationale 4. Avec les patrouilles quotidiennes de la MONUSCO, ces miliciens étaient souvent mis en déroute », se souvient un habitant de Lubero à une époque où les déplacements étaient limités.
Le maire de Lubero, Joseph Balukwicha, a partagé un sentiment similaire en disant : « La MONUSCO a soutenu notre armée dans la lutte contre les groupes rebelles qui contrôlaient alors la zone. La population était contente de ce soutien. L’impact de la présence de la MONUSCO a été palpable avec le retour de la paix et la réunification du pays, sachant que Lubero était sous contrôle du RCD/KML (Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Kisangani/Mouvement de Libération) ».
Pour assurer un retrait et une sortie responsables de Lubero, à 100 km au sud de Beni, un comité conjoint travaillera avec les forces armées de la RDC (FARDC) et la police congolaise pour assurer la continuité des opérations.
Le colonel Alain Kiwewa, administrateur du territoire de Lubero, a qualifié la fermeture prochaine de « séparation douloureuse », ajoutant qu’il maintiendrait la collaboration entre les autorités territoriales et la mission de l’ONU – « c’est une collaboration que nous apprécions ».
Avec Defence RSA
Le club congolais de Tout Puissant Mazembe s’oppose fermement à ce que ses joueurs portent le logo du ministère rwandais du Tourisme, qui est le sponsor de la Ligue africaine de football. Le TP Mazembe, club congolais, est en conflit avec la Confédération africaine de […]
FootballLe club congolais de Tout Puissant Mazembe s’oppose fermement à ce que ses joueurs portent le logo du ministère rwandais du Tourisme, qui est le sponsor de la Ligue africaine de football.
Le TP Mazembe, club congolais, est en conflit avec la Confédération africaine de football (CAF) car il refuse que ses joueurs portent le logo « Visit Rwanda » lors de leur match contre l’Espérance Tunis le 22 octobre à Dar es-Salaam, dans le cadre de la Ligue africaine de football (AFL). Cette décision est motivée par la crise entre le Rwanda et la RDC, où les deux pays sont pratiquement en guerre via des milices M23 ou Wazalendo.
L’équipe dirigée par Moïse Katumbi, candidat à la présidence de la République en RDC en Décembre 2023, a exprimé son mécontentement de manière ferme. Le 12 octobre, Frédéric Kitengie, secrétaire général de l’équipe, a discuté de ce problème avec Sylvia-Line Lamaro, directrice de la stratégie de la Ligue africaine de football.
En effet, il parait en évidence que les deux pays, à savoir, la République démocratique du Congo et le Rwanda sont en guerre. Plusieurs rapports des Nations – Unies et experts internationaux ont confirmé la présence des militaires et matériels de guerre rwandais parmi les rebelles du M23. Situation qui s’est accentuée ce dernier mois avec les affrontements dans la province du Nord – Kivu entre des milices locaux congolais soutenus par l’armée congolaise et le M23 soutenu par le Rwanda. Nous avons donc une guerre par procuration.
Ainsi, face à cette situation, le règlement intérieur de la CAF est clair: d’un pays en guerre ou matches affectés par des situations internes.
« En cas de troubles, de guerres, de force majeure ou de situation interne dans un pays
susceptibles d’affecter les conditions de sécurité dans le déroulement d’une rencontre, la Commission d’Organisation peut prendre plusieurs mesures dont: la délocalisation pour un terrain neutre… »
Il apparait donc évident que le deux pays étant en guerre, la CAF ne peut pas obliger au Tout puissant Mazembe de porter un logo invitant à visiter un pays agresseur.
En outre, dans l’histoire contemporaine du football, il y a des cas des joueurs qui ont eu à boycotter la marque d’une maison quelconque pour des convenances personnelles.
Convié comme tous les Bleus à participer à une matinée avec les sponsors de l’équipe de France, mardi 22 mars 2022, Kylian Mbappé a esquivé la séance en faveur de Volkswagen, Orange, Coca-Cola, Konami, Uber Eats et Xbox. Une décision inédite à Clairefontaine, mais pas dans le monde du football. Avant lui, en juillet dernier, Cristiano Ronaldo avait fait sensation à l’Euro 2021 en provoquant la chute de l’action Coca-Cola en bourse. Comment ? En écartant le fameux soda placé devant lui en conférence de presse. Quelques jours plus tard, Paul Pogba l’imitait, cette fois avec une bouteille d’Heineken.
Avant Mbappé, Ronaldo ou Pogba, d’autres grands noms du ballon rond avaient déjà contesté les obligations liées aux sponsors. On pourrait ainsi citer l’exemple célèbre de Johan Cruyff, égérie Puma dans les années 1970, qui avait fait retirer une des trois bandes Adidas du maillot des Pays-Bas.
Toutefois, si Tout Puissant Mazembe pourra participer à la compétition, elle risque cependant de perdre la totalité de l’enveloppe mise en jeu dans la compétition.
RGL
Lithium de Manono:L’ancien directeur d’AVZ Minerals , Peter Huljich avait démissionné pour avoir dénoncé « le paiement de 1,5 million de dollars » au consultant congolais Marius Mihigo Le minier a affirmé avoir 75 % de l’un des plus grands gisements de lithium au monde. Trois dirigeants […]
MineraisLithium de Manono:L’ancien directeur d’AVZ Minerals , Peter Huljich avait démissionné pour avoir dénoncé « le paiement de 1,5 million de dollars » au consultant congolais Marius Mihigo
Le minier a affirmé avoir 75 % de l’un des plus grands gisements de lithium au monde. Trois dirigeants du secteur minier cherchent à être élus à son conseil d’administration du géant minier AVZ lors de son AGA de novembre.
L’ ancien directeur de l’explorateur de lithium AVZ Minerals, Peter Huljich a affirmé que la décision de son conseil d’administration de payer 1 million de dollars en espèces à un intermédiaire congolais pour des services avait déclenché un conflit au sein du conseil d’administration qui a conduit à son départ. .
Peter Huljich a démissionné du conseil d’administration d’AVZ en juillet 2022 quelques mois seulement après que la licence de AVZ a été suspendue. Ce qui a laissé environ 21 000 investisseurs australiens coincés dans les actions qui se négociaient pour la dernière fois avec une capitalisation boursière de 2,7 milliards de dollars.Le conseil d’administration d’AVZ a affirmé détenir une participation de 75 pourcent dans l’un des plus grands gisements de lithium inexploités au monde, Manono, en République démocratique du Congo (RDC), mais n’a jamais été en mesure d’obtenir une licence pour exploiter le gisement auprès du gouvernement congolais .
L’ancien directeur d’AVZ, Peter Huljich, cherche à être réélu au conseil d’administration et affirme qu’il récupérera les actions.
« Mon départ du conseil d’administration résulte des inquiétudes que j’avais exprimées concernant les pratiques de gouvernance de l’entreprise et d’une rupture des relations avec la direction d’AVZ » .
Le directeur général d’AVZ, Nigel Ferguson, avait autorisé en juin 2022 le versement d’un million de dollars à l’homme d’affaires et consultant Marius Mihigo, pour l’aider à obtenir un permis minier.
« Il y a eu un paiement d’un million de dollars », a déclaré Huljich. «J’ai exprimé de sérieuses inquiétudes à ce sujet et j’étais d’avis que ce n’était pas juste pour l’entreprise, puis on m’a présenté un avis en vertu de l’article 249d. J’ai donc démissionné pour éviter une division au sein du conseil d’administration et une lutte entre les actionnaires, car je ne considérais pas cela dans le meilleur intérêt de l’entreprise.
Peter Huljich souhaite désormais que les actionnaires en difficulté d’AVZ soutiennent son retour et celui de deux autres candidats, Michael Carrick et Ty Ludbrook, au conseil d’administration d’AVZ lors de son assemblée générale annuelle du 23 novembre.
Make Manono Great Again
Le trio de dirigeants du secteur minier a créé une campagne en ligne « Make Manono Great Again » visant à ce que le titre revienne à la négociation sur l’ASX d’ici quelques mois s’il est élu sous une promesse de divulgation complète.
Le 6 octobre, AVZ a demandé à la Cour suprême d’Australie occidentale d’empêcher la campagne de Peter Huljic d’obtenir les adresses e-mail enregistrées de 21 000 actionnaires dans le cadre de sa demande d’accès au registre des actions.
Mercredi, AVZ a annoncé avoir nommé à son conseil d’administration l’économiste et ancienne ambassadrice de Tanzanie au Japon, Salome T Sijaona, en raison de sa vaste expérience en matière de gouvernance.
Le 9 octobre, le minier a décliné une demande de commentaires relative à la pression en faveur du renouvellement du conseil d’administration et aux procédures associées dans l’État de Washington.
AVZ a également déclaré que son PDG, Ferguson, et son co-secrétaire Ben Cohen avaient passé au total 246 jours en voyages d’affaires au cours des huit derniers mois, principalement en RDC. Il indique également que Ferguson a rencontré le président de la RDC, Félix Tshisekedi.« La récente correspondance entre AVZ et le gouvernement de la RDC a été constructive et met en évidence la relation clairement positive et continue entre les deux parties », a affirmé la société.
AVZ conseille aux actionnaires de voter contre le retour de Peter Huljic au conseil d’administration lors de l’AGA du mois prochain.
La République démocratique du Congo a été intégrée au Forum francophone sur le commerce et l’investissement en Afrique de l’Ouest et Centrale (WCAFII) 2023, actuellement en cours à Londres, au 2 Savoy Pl, London WC2R 0BL. L’année dernière, cet événement avait rassemblé plus de 20 […]
InternationaleLa République démocratique du Congo a été intégrée au Forum francophone sur le commerce et l’investissement en Afrique de l’Ouest et Centrale (WCAFII) 2023, actuellement en cours à Londres, au 2 Savoy Pl, London WC2R 0BL.
L’année dernière, cet événement avait rassemblé plus de 20 ministres et plus de 500 investisseurs qui avaient fait le déplacement jusqu’au Royaume-Uni, permettant ainsi la signature de contrats majeurs pour un montant de 170 millions de livres sterling.
Cette année, le forum est à nouveau soutenu par le gouvernement britannique, notamment par le ministère des Affaires et du Commerce, UK Export Finance et le Foreign, Commonwealth & Development Office, ainsi que par de nombreux investisseurs institutionnels de premier plan du Royaume-Uni.
Il est à noter que les promesses d’investissement pour le forum 2023 pourraient atteindre un montant de 500 millions de livres sterling. Cette nouvelle est très encourageante pour la RDC qui pourra ainsi bénéficier des opportunités d’investissement offertes par cet événement.
Le WCAFII est une plateforme de choix pour les investisseurs désireux de participer au développement économique de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. La participation de la RDC à cet événement représente une opportunité unique pour renforcer les liens économiques entre les pays francophones et anglophones et pour stimuler la croissance économique de la région.
Coco Kabwika
Le Conseil de sécurité a donné son accord pour une réduction progressive de la présence de la force onusienne au Congo. Le président de la RDC et le gouvernement ont exprimé leur demande à plusieurs reprises cet automne. Le Conseil a répondu favorablement le lundi […]
Nations-UniesLe Conseil de sécurité a donné son accord pour une réduction progressive de la présence de la force onusienne au Congo. Le président de la RDC et le gouvernement ont exprimé leur demande à plusieurs reprises cet automne. Le Conseil a répondu favorablement le lundi 16 octobre en émettant une déclaration qui établit les fondements du retrait de la Monusco.
Le président Félix Tshisekedi et le gouvernement congolais ont enfin reçu le signal qu’ils attendaient depuis plusieurs semaines. Le Conseil de sécurité a dépassé le simple fait de « prendre acte » des demandes de Kinshasa. Dans sa déclaration, il jette les bases du retrait progressif et ordonné de la Monusco de la RDC : il encourage l’exécutif congolais et l’ONU à présenter le mois prochain un plan de désengagement des casques bleus.
Il incite également le Congo et le Rwanda à augmenter leurs échanges pour favoriser la paix, désapprouve tout soutien au groupe armé M23, et encourage la tenue d’élections justes en 2023. Le représentant congolais s’est réjoui de cette déclaration qui devrait apaiser les tensions entre la population locale et la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), d’après lui.
Difficile de savoir si cette décision de l’ONU est lié aux huit casques bleus arrêtés pour avoir entretenu un système de prostitution dans la partie Est de la RDC, principalement à Beni.
Avec RFI
Au cours du week-end, l’armée de la République Démocratique du Congo a organisé un voyage de presse en direction de Kitshanga, accompagnant une dizaine de journalistes encadrés par une société militaire privée déployée dans l’est congolais en début d’année. Les reporters ont parcouru une distance […]
InsécuritéAu cours du week-end, l’armée de la République Démocratique du Congo a organisé un voyage de presse en direction de Kitshanga, accompagnant une dizaine de journalistes encadrés par une société militaire privée déployée dans l’est congolais en début d’année.
Les reporters ont parcouru une distance de 80 km entre Goma et Kitshanga, découvrant des villages incendiés, des zones désertes et des dizaines de miliciens, certains très jeunes, en uniforme de l’armée et armés.
Kitshanga, ville stratégique située au nord-ouest de la capitale du Nord-Kivu Goma, a été reprise début octobre par des groupes armés et des militaires congolais, après avoir été occupée par le M23 (Mouvement du 23 mars), une rébellion majoritairement tutsi soutenue par le Rwanda selon de multiples sources. Après six mois de calme précaire, les combats ont repris dans les territoires de Masisi et Rutshusu.
Ce week-end, l’armée a organisé un « voyage de presse » vers Kitshanga, emmenant une dizaine de journalistes, dont un reporter de l’AFP, près des lignes de front. Ils étaient encadrés par Congo Protection, une société militaire privée composée principalement d’un millier d’hommes venus d’Europe de l’est et déployés dans l’est congolais en début d’année.
Avant le départ, l’armée a donné des consignes claires aux journalistes. Il leur est interdit de photographier les « instructeurs » de Congo Protection, surnommés « nos amis blancs ». De plus, ils n’ont pas le droit de filmer les Forces armées de la RDC (FARDC) et les interviews doivent être réalisées sous la surveillance d’agents de l’Etat.
Officiellement, l’armée respecte un cessez-le-feu face au M23. Cependant, de nombreux témoignages d’habitants et de sources sécuritaires affirment que les FARDC soutiennent militairement les miliciens alliés contre le M23, appelés « wazalendo » dans la population. Dans le centre de Kitshanga, où le voyage prend fin, l’atmosphère semble calme. Les femmes vendent leurs produits sur le marché, les commerces sont ouverts et des dizaines d’hommes armés – à la fois militaires et miliciens – circulent en ville.
« Tantine Daphrose, âgée de 30 ans et mère de six enfants de l’ethnie hutu, a déclaré à l’AFP qu’elle avait rejoint l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) il y a plus d’un an pour aider à libérer le pays face au M23. Elle était habillée en uniforme de l’armée congolaise lors de son entretien avec l’AFP et a également admis avoir abandonné ses enfants pour rejoindre le groupe armé. »
Un des leaders du groupe, portant des lunettes de soleil fantaisie qui cachent son visage, s’adresse aux caméras en affirmant que leur groupe est composé de toutes les tribus qui refusent l’invasion de leur pays. L’homme autoproclamé « colonel » Ngowa Luwanda, qui se présente comme le chef des opérations des Wazalendo, déclare qu’il est là pour chasser l’ennemi et qu’ils se battront jusqu’aux limites du Congo. Il tente de rassurer en affirmant qu’ils n’ont pas l’intention d’envahir le Rwanda, qui est considéré comme l’ennemi.
Des agents de l’Etat interviennent entre les interviews pour rappeler les journalistes à l’ordre et empêcher les habitants de parler à l’écart du groupe. Un photographe est même contraint d’effacer des images après inspection de son appareil photo. Malgré cela, certains habitants comme John Ishara de Kitshanga, se réjouissent de l’arrivée du gouvernement et croient en eux.
En octobre dernier, la ville a changé plusieurs fois de mains, passant de la force d’Afrique de l’Est (EAC-RF) aux milices locales, puis au M23 qui l’a reprise pendant moins de 24 heures avant que les groupes armés et l’armée ne prennent le contrôle.
Ces derniers jours, il y a eu des affrontements dans la périphérie de la ville. En raison de ces combats, environ 2 000 personnes ont trouvé refuge dans la base de la mission de l’ONU à Kitshanga, tandis que 18 000 hommes, femmes et enfants se sont réfugiés juste à l’extérieur de la base, comme l’a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, lundi dernier.
Une semaine avant que les affrontements ne reprennent, les principaux groupes armés de la province s’étaient réunis près de Goma avec les autorités militaires et avaient déclaré leur volonté de déposer les armes.
Tantine Daphrose, une milicienne, appelle le gouvernement à leur venir en aide. Elle affirme qu’elle se battra jusqu’au bout et qu’elle n’a pas peur de la mort.
Avec AFP
Dioxyde d’azote moyen détecté par l’instrument TROPOMI à bord du satellite S-5P au-dessus de la République Démocratique du Congo. L’image montre l’augmentation significative du dioxyde d’azote sur une mine de cuivre/cobalt (encerclée en jaune) par rapport à la ville de Kolwezi (encerclée en jaune). Image […]
MineraisDioxyde d’azote moyen détecté par l’instrument TROPOMI à bord du satellite S-5P au-dessus de la République Démocratique du Congo.
L’image montre l’augmentation significative du dioxyde d’azote sur une mine de cuivre/cobalt (encerclée en jaune) par rapport à la ville de Kolwezi (encerclée en jaune). Image fournie par : Pepijn Veefkind, KNMI
SURVEILLANCE DES ÉMISSIONS DES MINES DE CUIVRE ET DE COBALT DE LA RDC ET LA ZAMBIE DEPUIS L’ESPACE
Les chercheurs du NCAR explorent une nouvelle façon de suivre l’impact de l’augmentation des activités minières sur la qualité de l’air dans la ceinture de cuivre.
Les NO x ont un impact négatif sur la qualité de l’air, à la fois directement et en tant que précurseurs de l’ozone troposphérique et des particules. Il est nocif pour la santé humaine (affectant principalement le système respiratoire) et pour les cultures, et contribue à la formation de smog et de pluies acidiques.
La Copperbelt, région minière à cheval entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie, présente actuellement un grand intérêt stratégique car elle est le premier producteur mondial de cobalt et détient près de la moitié des réserves mondiales (US Geological Survey, 2022 ).
La production de cobalt dans la ceinture de cuivre (principalement en RDC) a augmenté d’environ 600 % entre 1990 et 2021 (US Bureau of Mines ; US Geological Survey ), en raison de son utilisation dans les batteries lithium-ion qui alimentent les téléphones mobiles et les ordinateurs portables. et les voitures électriques. L’accès au cobalt de la Copperbelt devient une question de sécurité énergétique nationale et mondiale . Le cobalt est cependant un sous-produit de l’extraction du cuivre ; le cuivre est le principal minerai (en volume) extrait dans la Copperbelt. Des études antérieures ont documenté l’impact de l’exploitation minière du cobalt et/ou du cuivre sur les sols et l’eau de la région, l’utilisation des terres pour des activités agricoles et la santé néonatale. Le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre sont des polluants atmosphériques.
La majeure partie de l’énergie consommée dans l’extraction du cuivre et du cobalt – y compris le fonctionnement de grosses machines et la production d’électricité – est générée par la combustion de carburant diesel, qui produit à son tour des oxydes d’azote, un ingrédient clé du smog.
Pour quantifier les émissions, l’équipe de recherche s’est tournée vers les données de l’instrument de surveillance TROPOsphérique (TROPOMI) à bord du satellite Copernicus Sentinel-5 Precursor (S-5P) de l’Agence spatiale européenne. TROPOMI peut surveiller un certain nombre de gaz traces importants pour la qualité de l’air, notamment le dioxyde d’azote.
Bien que la combustion de biomasse, l’activité urbaine et d’autres opérations industrielles autres que l’exploitation minière produisent également du dioxyde d’azote – tout comme certains processus naturels – les chercheurs ont découvert qu’ils pouvaient distinguer les émissions des mines de cuivre et de cobalt dans les données. Ils ont également constaté que les émissions annuelles de chaque mine étaient fortement corrélées à leur production annuelle de métaux.
Lettres de recherche géophysique
Le sinistre spectre de l’exploitation et des abus sexuels (EAS) par les soldats déployés dans le cadre de missions de maintien de la paix a de nouveau refait surface en République démocratique du Congo (RDC), avec des soldats sud-africains apparemment impliqués. Un communiqué publié par […]
InsécuritéLe sinistre spectre de l’exploitation et des abus sexuels (EAS) par les soldats déployés dans le cadre de missions de maintien de la paix a de nouveau refait surface en République démocratique du Congo (RDC), avec des soldats sud-africains apparemment impliqués.
Un communiqué publié par la mission des Nations Unies (ONU) en RDC – la MONUSCO – indique qu’une « action immédiate et ferme » a été prise à la suite de « rapports faisant état de fautes graves de la part des soldats de la paix de l’ONU ». Les premières mesures comprennent la suspension des fonctions, la détention et « ouverture d’une enquête approfondie » .
Le communiqué de la MONUSCO a condamné ce comportement comme étant « indigne du personnel de l’ONU ».
S’exprimant mercredi lors d’un point de presse hebdomadaire de l’ONU à New York, le porte-parole Stéphane Dujarric a noté que même si la MONUSCO n’a pas donné de détails, « les médias internationaux ont rapporté que huit « casques bleus » sud-africains avaient été arrêtés suite à des allégations d’abus sexuels ». La SABC (South African Broadcasting Corporation), a déclaré avoir « confirmé de manière indépendante que les huit hommes sont des membres des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) servant comme casques bleus dans l’est du pays (RDC) ».
Composition actuelle du contingent de la SANDF en service en RDC
La composition actuelle du contingent SANDF en service en RDC est le 10e bataillon d’infanterie SA (SAI) avec la Brigade d’intervention de force de la MONUSCO (FIB), une unité de renseignement tactique de l’armée sud-africaine, une équipe d’évacuation médicale aérienne du Service de santé militaire sud-africain (SAMHS). , une force de réaction rapide (QRF) d’infanterie rattachée à la Brigade d’intervention de force (FIB) et une unité composite d’hélicoptères (CHU) de la SA Air Force (SAAF).
Dans son briefing, Dujarric a déclaré que la MONUSCO « a reçu des informations selon lesquelles ils (les soldats désormais suspendus) allaient dans un bar interdit connu pour être un lieu où se pratiquent les relations sexuelles transactionnelles ». La police militaire de la mission, accompagnée du personnel chargé de la déontologie et de la discipline, « s’est rendue sur les lieux pour évaluer les rapports ».
« Après avoir confirmé leur présence et tenté d’arrêter les membres du contingent pour violation des normes de conduite de l’ONU et de la politique de non-fraternisation de la Mission, le personnel de la Mission de l’ONU a été physiquement menacé par les membres du contingent », a déclaré Dujarric aux journalistes.
« Il existe également des preuves indiquant un grave échec dans l’exercice du commandement et du contrôle par de hauts responsables militaires appartenant à ce même contingent. »
Selon des documents internes à la MONUSCO consultés par l’Agence France Presse, les huit soldats de la paix déployés à Beni ont été arrêtés le 1er octobre et un officier suspendu une semaine plus tard en lien avec des allégations d’exploitation et de violences sexuelles.
« Des bars surnommés Soweto, Bloemfontein et Cape Town » ont vu le jour près de la base de la MONUSCO à Mavivi, près de Beni, selon l’un des documents.
En réaction, le ministre de l’opposition chargé de la Défense et des Anciens Combattants de l’Alliance démocratique (DA), Kobus Marais, a déclaré que l’incident, s’il impliquait du personnel militaire sud-africain, était « un échec sérieux » sous la direction du ministre Thandi Modise.
« Les soldats et leurs supérieurs embarrassent l’Afrique du Sud. C’est un autre exemple où la volonté politique est absente pour garantir que la SANDF soit une force disciplinée, concentrée à 100 % sur l’exécution de leurs tâches en RDC.
Il a demandé que les soldats suspendus soient renvoyés « immédiatement » en Afrique du Sud et comparaissent devant un tribunal militaire. « S’il n’y a pas d’action immédiate et forte, l’Afrique du Sud ne peut pas s’attendre à être prise au sérieux et traitée avec respect par l’ONU et ses États membres. »
Le directeur de l’African Defence Review, Darren Olivier, a déclaré qu’à ce stade, il était temps que les officiers supérieurs et le ministre de la Défense soient tenus directement responsables. L’Afrique du Sud a été avertie à plusieurs reprises par le Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU de maîtriser la situation sous peine de subir les conséquences. « De toute évidence, ces avertissements n’ont pas été pris au sérieux. »
« Un membre actif de la SANDF m’a dit l’autre jour : ‘Le talon d’Achille de cette force de défense est la gestion des conséquences.’ Je pense que cela résume bien la situation et reflète la frustration de la plupart des militaires qui se sentent ternis par l’inefficacité des mesures prises contre des choses comme celle-ci », a poursuivi Olivier. « En même temps, nous devons repenser complètement les conditions dans lesquelles les soldats sud-africains servent, notamment à l’étranger. Trop souvent, ils sont une réflexion secondaire de la haute direction.
La MONUSCO a déclaré que les rapports sur le comportement des soldats de la paix faisaient suite à une série de mesures qui avaient été mises en œuvre de manière proactive dans toute la zone de la mission pour garantir le respect des valeurs et des normes de conduite de l’ONU.
Les autorités compétentes ont été informées des allégations, notamment d’une demande de déploiement d’un enquêteur national pour enquêter conjointement avec le Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies.
« Même si la MONUSCO affirme les avoir appréhendés et sanctionnés (ceux liés aux fautes présumées), le Congo ouvrira également une enquête », a déclaré Chantal Yelu Mulop, conseillère spéciale de la présidence congolaise pour la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné à plusieurs reprises que l’ONU avait une tolérance zéro à l’égard de l’exploitation sexuelle, soulignant que sa prévention et son élimination constituaient une priorité absolue.
En 2016, l’ONU a nommé un coordonnateur spécial chargé d’améliorer la réponse à l’exploitation et aux abus sexuels, suivi de la nomination d’un défenseur des droits des victimes un an plus tard.
Alors que des allégations d’infractions sexuelles impliquant des soldats de maintien de la paix militaires sud-africains ont fait surface en 2015, une équipe de travail ministérielle (MTT) a été créée en 2019 pour enquêter sur les cas d’exploitation et d’abus sexuels au sein du ministère de la Défense.
La SANDF a été fortement critiquée par les Nations Unies pour des allégations de viol lors de déploiements de la SANDF en République démocratique du Congo. Le rapport du MTT aborde cette question ainsi que celle du risque d’abandon des enfants des soldats de la SANDF et de leurs mères.
Neuf cas d’abus et d’exploitation sexuels ont été signalés contre des soldats de la paix sud-africains en 2017 et quatre en 2018. Cela se compare aux sept cas d’exploitation sexuelle impliquant des Sud-Africains signalés en 2015 et cinq en 2016. Au moins un casque bleu sud-africain a été accusé par l’ONU d’exploitation sexuelle en 2019.
Les soldats sud-africains déployés sur le continent ont été impliqués dans des incidents d’EAS, allant du viol à l’exploitation de femmes ou à l’établissement de relations, considérées comme un abus de pouvoir.
Les soldats sud-africains, pas « trop sérieux »
Le président congolais Félix Tshisekedi a fait appel en mai aux pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe, dont l’Afrique du Sud, à se déployer pour soutenir l’armée congolaise pour contrer les rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu, appelant également au départ accéléré de quelque 17 000 soldats de l’ONU puisque les Nations Unies n’ont pas réussi à ramener la paix en RDC depuis leur déploiement il y a plus de 20 ans.
Avec Defence RSA
Le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Dr Vincent Biruta, a exprimé sa préoccupation quant à l’utilisation de plus de 2 000 mercenaires étrangers par la République démocratique du Congo (RDC) dans les violents combats entre le M23 et les forces FARDC dans l’est du […]
InsécuritéLe ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Dr Vincent Biruta, a exprimé sa préoccupation quant à l’utilisation de plus de 2 000 mercenaires étrangers par la République démocratique du Congo (RDC) dans les violents combats entre le M23 et les forces FARDC dans l’est du pays.
Il l’a annoncé le jeudi 11 octobre, lorsqu’il a expliqué aux diplomates , l’état des relations du Rwanda et le monde en général.
Biruta a déclaré que le Rwanda s’inquiète de l’intensification des combats dans l’est du Congo, entre le M23 et la partie congolaise, soutenue par des groupes armés dont les FDLR et des mercenaires étrangers.
Les combats se déroulent depuis début octobre dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru au Nord-Kivu, dans des zones qui étaient auparavant sous le contrôle des forces de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) envoyées pour se tenir entre les combattants.
Biruta a souligné que les combats constituent un problème sérieux pour la sécurité du Rwanda, et que le gouvernement congolais avait pris des décisions en ciblant uniquement le M23, ignorant le fait que les FDLR et d’autres groupes armés sont également présents dans la région.
Dans l’est de la RDC, dans la province du Nord-Kivu, des affrontements opposent les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon Kinshasa et plusieurs rapports des experts des Nations unies, et des groupes armés locaux, principalement des Wazalendo. Des combats qui s’inscrivent dans une montée de tension dans la région ces derniers jours.
RGL
Le germanium entre dans la fabrication de semi-conducteurs, de fibres optiques, de catalyseurs et de certains équipements de défense (notamment les lunettes de vision nocturne), autant d’industries essentielles et stratégiques. La décision de Pékin de restreindre ses exportations – en plus du gallium, également utilisé […]
MineraisLe germanium entre dans la fabrication de semi-conducteurs, de fibres optiques, de catalyseurs et de certains équipements de défense (notamment les lunettes de vision nocturne), autant d’industries essentielles et stratégiques. La décision de Pékin de restreindre ses exportations – en plus du gallium, également utilisé dans les semi-conducteurs et l’électronique – en introduisant des licences à partir du 1er août, incite les acheteurs hors de Chine à rechercher de nouveaux fournisseurs. D’ici 2021, la Chine aura produit 95 tonnes de germanium sur une production mondiale totale d’environ 140 tonnes.
Le président de la sous-commission Afrique de la Chambre des Etats-Unis , John James du Michigan, avait présenté en juillet un projet de loi exigeant la création d’une stratégie nationale américaine pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques en provenance de la République démocratique du Congo.Le projet de loi était co-parrainé par Jim Baird de l’Indiana, Young Kim de Californie, Thomas Kean Jr. du New Jersey et Cory Mills de Floride, tous républicains, comme James. La RDC produit environ 70 % du cobalt mondial, un ingrédient des batteries des véhicules électriques, et possède également d’importants gisements de cuivre, de lithium, de tantale et de germanium. La domination des entreprises chinoises dans l’extraction, le traitement et le raffinage de ces minéraux « représente une menace économique et pour la sécurité nationale » qui a un impact sur l’indépendance énergétique et la préparation militaire, selon le projet de loi.
L’entreprise STL détenue à 100 % par la Gécamines depuis la vente des parts du groupe Forrest International en 2018, prévoit de produire à partir de septembre 30 tonnes de germanium par an, sous une forme à plus forte valeur ajoutée qu’auparavant. La nouvelle usine est actuellement en cours d’achèvement.
STL produira du germanium sous forme de précipité plutôt que sous forme d’« alliage blanc » comme par le passé. Les minerais qui composaient cet alliage, en particulier le cobalt, le cuivre et le germanium, étaient vendus sous forme de concentrés à un prix inférieur aux prix du marché international en raison du traitement .
L’ usine nouvellement construite en République démocratique du Congo vise à produire 30 % du germanium mondial, selon STL , ce qui pourrait potentiellement atténuer la domination de la Chine sur le métal utilisé dans l’électronique et les cellules solaires.
La Chine produit environ 60 % du germanium, selon Critical Raw Materials Alliance. La Chine a restreint ses exportations de métal en août dans un contexte d’escalade d’une guerre commerciale et technologique avec les États-Unis et l’Europe.
L’installation hydro métallurgique de la RDC a été inaugurée mercredi par le président congolais Félix Tshisekedi. L’usine produira du germanium, de l’oxyde de zinc, du cuivre et du cobalt à partir des déchets miniers d’un site de résidus voisin connu sous le nom de Big Hill, selon son site Internet . L’opération est dirigée par la Société Congolaise pour le Traitement du Terril de Lubumbashi, ou STL, une unité de la société minière publique Gécamines.
L’affirmation du site Internet de STL selon laquelle produire 30 % de l’approvisionnement mondial en germanium est remarquable : le métal blanc argenté est utilisé dans les communications par fibre optique, les lunettes de vision nocturne et l’exploration spatiale. La plupart des satellites sont alimentés par des cellules solaires à base de germanium. Et la Chine contrôle une grande partie de l’approvisionnement mondial en métal considéré comme essentiel aux industries stratégiques.
Le Congo, qui est déjà la plus grande source mondiale de cobalt, un minéral clé pour les batteries, et l’un des trois premiers producteurs de cuivre, montre son ambition de devenir un acteur plus important dans le secteur du germanium avec sa nouvelle opération STL.
Avec Bloomberg